14 thèses de santé sur les alimentations majoritairement végétales ont été soutenues en France en 2019.
Faculté : Aix-Marseille
Directeur de thèse : Anne Laurence Demoux
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Résumé : Introduction : le mouvement végan connait un développement rapide depuis quelques années et ce dans tous les pays économiquement développés. Plus qu’un régime alimentaire, il s’agit d’un mode de vie qui exclut l’utilisation de l’animal et des produits animaux dans toutes leurs modalités (biens de consommation, loisirs, produits de santé dont médicaments et vaccins). Les carences nutritionnelles observées sont multiples, interagissent les unes avec les autres, jouent un rôle dans de nombreuses pathologies et nuisent au bon développement de l’enfant parfois dès la gestation. L’objectif principal de cette enquête était de dresser un état des lieux des pratiques et des ressentis des médecins généralistes dans la prise en charge des patients végans. Ce travail était aussi motivé par la nécessité d’informer les médecins spécialistes des soins primaires sur les risques et problématiques attribuables à un régime d’exclusion aussi strict et de proposer quelques solutions aux difficultés soulevées par l’enquête afin que ces patients aux besoins nouveaux bénéficient d’une meilleure prise en charge. Matériels et Méthode : il s’agit d’une étude observationnelle, descriptive et transversale, réalisée à partir d’un questionnaire adressé par courrier électronique à des médecins généralistes des Bouches du Rhône et du Vaucluse entre novembre 2018 et Février 2019. Seuls les médecins généralistes thésés et installés ont été inclus. Résultats : 37 médecins généralistes, soit 37 % de l’échantillon, ont répondu au questionnaire. Tous ont dit aborder plus ou moins régulièrement la nutrition en consultation. 56,8 % d’entre eux ont déclaré avoir pris en charge à leur connaissance un patient végan. 16 % des médecins ont admis ne pas savoir ce qu’est le véganisme. Seuls 54,1% se sentaient à l’aise face à une demande de prescription médicale en lien avec le régime végétalien sans pour autant mentionner la connaissance des risques sanitaires. Discussion : le généraliste, en tant que premier recours aux soins est le médecin qui voit le plus souvent les patients. C’est aussi sur lui que repose une grande part de la lourde tâche de l’éducation à la santé. Or, même s’il s’intéresse à la nutrition et l’aborde régulièrement en consultation, il connait mal le véganisme et ses problématiques et ignore souvent que ce mode de vie est adopté par certains de ses patients. Or les risques des carences nutritionnelles peuvent être gravissimes. Leur connaissance par les praticiens est indispensable afin de ne plus voir, entre autres, d’enfants présentant des retards de croissance avec atteinte neurologique irréversible causés par l’inéluctable carence en vitamine B12. Ainsi, la relation de soin entre les patients végans et le corps médical, les médecins généralistes en particulier, doit évoluer et parvenir à s’adapter. Des recommandations basées sur des études solides sont également nécessaires afin de prévenir les risques graves. Conclusion : le fort développement du mouvement végan et les risques sanitaires attendus de l’exclusion de tout produit animal de l’alimentation confrontera tôt ou tard chaque médecin à des problèmes de prise en charge. Il est donc fondamental que les spécialistes des soins primaires détiennent une information claire sur ce mode de vie émergent et puisse s’appuyer sur des recommandations consacrées afin de faire évoluer la relation de soin et d’améliorer la prise en charge globale de ces patients aux besoins nouveaux. Cette étude a permis l’élaboration d’une fiche pratique synthétique ciblant les points essentiels, destinée à venir en support de la consultation de médecine générale.
Faculté : Bordeaux
Directrice de thèse : Audrey Aussel
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Résumé : Nous constatons actuellement un intérêt grandissant pour la nutrition, associé à la recherche d’une vie plus saine. De plus en plus de personnes font le choix d’adopter une alimentation qui s’éloigne de la manière traditionnelle occidentale de se nourrir et décident d’aller vers une alimentation plus végétale, plus développée dans certains pays comme en Inde par exemple. Face à ce constat ; il nous a semblé important d’étudier les effets que cette alimentation pouvait engendrer, d’en déterminer la nature, l’intensité, l’étendue… L’alimentation étant connue pour avoir un impact réel sur la santé générale, on peut se poser la question de ce même impact sur la cavité buccale. Nous avons donc relevé puis analysé les informations scientifiques existantes sur les conséquences de ces régimes végétariens ou végétaliens sur le débit et la composition salivaire, sur les tissus de la sphère oro-faciale et donc sur la santé bucco-dentaire en général. Nous avons souligné les éléments susceptibles d’interpeller le chirurgien-dentiste dans sa position de soignant et son rôle dans la prévention : quels seraient les conseils à fournir aux patients en fonction de leur alimentation ? Il semble aussi important d’envisager la situation sur le plan prospectif en étudiant les conséquences en rapport avec la durée dans le temps. S’agit-il d’un phénomène de mode ou d’une évolution durable et positive pour la santé bucco-dentaire ?
Faculté : Lille
Directrice de thèse : Cécile Olejnik
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Résumé : En France, on estime à 2% le nombre de personnes suivant un régime alimentaire végétarien. Lorsqu’ils sont bien équilibrés et suivis, les régimes végétariens fournissent les nutriments nécessaires au fonctionnement et au développement de l’organisme. Cependant, en cas de mauvaise planification des repas et si l’équilibre nutritionnel n’est pas respecté, le risque de carences existe. Bien qu’ils aient des effets protecteurs face à certaines maladies systémiques, les régimes végétariens ne sont pas sans conséquences sur la sphère bucco-dentaire. On sait que l’alimentation et les régimes alimentaires ont un impact sur la santé orale. Certaines manifestations précoces de carences étant visible au niveau buccal, le chirurgien-dentiste peut être un acteur privilégié dans la détection de celles-ci. Le chirurgien-dentiste doit donc être en mesure d’accompagner le patient dans cette démarche pour en limiter les conséquences buccales. Le but de cette thèse est de permettre aux chirurgiens-dentistes de connaître les bases des régimes et leurs principales influences pour pouvoir conseiller au mieux leurs patients sur les précautions à mettre en place. Ce travail de thèse présente les différents types de régimes et leurs caractéristiques nutritionnelles, pour les relier aux effets sur la sphère orale.
Faculté : Lille
Directrice de thèse : Lydia Nikasinovic
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Résumé : La problématique de cette thèse est de connaître l’impact du régime végétarien sur la santé de l’enfant. À ce jour, il existe peu de données épidémiologiques mais le régime végétarien, à un degré plus ou moins restrictif, est adopté par un nombre de personne de plus en plus important. Il est donc possible d’imaginer que les parents végétariens veulent eux aussi partager leurs habitudes alimentaires avec leur enfant. Tandis que l’Académie de nutrition et de diététique considère qu’une alimentation végétarienne bien conduite est adéquate sur le plan nutritionnel, en France, les professionnels de santé sont plutôt réticents à l’idée de ne pas consommer de viande. Cependant, les études scientifiques montrent que les conséquences d’un régime végétarien sur la santé de l’enfant sont positives, dans le cadre d’un régime équilibré et diversifié. Une enquête de perception réalisée par le biais d’internet auprès de 125 parents végétariens, démontre que la pratique est tout autre et que des erreurs alimentaires apparaissent, plus ou moins graves : substitution du lait maternel ou infantile par des laits végétaux ou d’origine non-bovine, insuffisance d’apports de féculents, fruits, légumes, matières grasses d’origine végétale, fruits oléagineux, légumes secs et œufs. En conclusion, ce travail est destiné à informer les professionnels de santé sur les recommandations actuelles de la diversification alimentaire et de les sensibiliser sur l’importance de suivre les parents dans leur démarche de diversification alimentaire végétarienne tout en connaissant les nutriments pouvant être en déficit.
Faculté : Limoges
Directrice de thèse : Françoise Marre-Fournier
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Résumé : Actuellement, le végétarisme et le végétalisme sont des modes alimentaires de plus en plus présents dans notre société. De nombreuses études notamment sur la population des Adventistes du 7e jour ont permis de mettre en évidence les effets bénéfiques d’une alimentation végétarienne ou végétalienne. Une diminution du risque de développer un diabète, une maladie cardiovasculaire ou un accident cardiovasculaire, un syndrome métabolique ou certains cancers sont observés. La supplémentation en vitamine B12 doit cependant être réalisée dès le début du changement de régime. Il est important de rappeler cette information capitale surtout au sein des jeunes populations. La supplémentation en vitamine D doit être réalisée tout comme dans la population française générale. D’autres éléments nutritionnels sont à surveiller : les apports en oméga-3, en calcium, en iode, en fer, en sélénium, en magnésium et en zinc. Le pharmacien a un rôle à jouer pour conseiller les personnes souhaitant passer d’une alimentation omnivore à ce type d’alimentation. Il est également disponible pour indiquer aux végans les compléments alimentaires et les produits parapharmaceutiques végans.
Faculté : Lyon
Directeur de thèse : Jean-Pierre Dubois
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Faculté : Montpellier
Directeur de thèse : Maxime Vergnières
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Résumé : Modèle alimentaire respectueux des animaux, le véganisme est également le régime permettant de lutter le plus efficacement contre le réchauffement climatique, la pollution et l’épuisement des ressources agricoles, hydriques et énergétiques et de ce fait contre la malnutrition. Il fait ainsi de plus en plus d’adeptes au sein des pays occidentaux. Nombre de ces derniers le reconnaissent officiellement comme viable, parfois à tous les âges de la vie, et en promeuvent les avantages sanitaires, supérieurs même aux autres régimes végétariens (notamment réduction des maladies cardiovasculaires, du diabète et des cancers). Les risques de carences nutritionnelles inhérents à ce régime sont réels mais peu nombreux et facilement prévenus pour peu qu’on en ait connaissance. Pourtant, les organismes de santé référents français n’abordent qu’à peine le sujet, tant dans les recommandations nutritionnelles officielles que lors de la formation initiale et continue des médecins. Ainsi, actuellement en France, de nombreuses personnes mal informées sont à risque de pathologies carentielles. Ces personnes expriment un désir de prise en charge par leur médecin généraliste dont les missions répondent parfaitement à cette problématique. Ce problème de santé publique risque d’aller croissant vu l’augmentation de véganisme au sein de la population jeune, et des données de la science, favorable au délaissement des produits d’origine animale tant sur le plan sanitaire qu’écologique. Le système de santé français devrait pallier à ce manquement en formant les médecins et en accordant les recommandations nutritionnelles pour les professionnels et le grand public aux données de la science.
Faculté : Nancy
Directeur de thèse : Alexis Hautemanière
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Résumé : On constate par l’augmentation du végétarisme et du végétalisme partout dans le monde, une remise en cause de la consommation de viande dans notre société industrialisée, pour des raisons éthiques, écologiques et sanitaires. La décision d’adopter un régime végétarien est généralement multifactorielle, relevant d’une prise de conscience individuelle. En France, les médecins sont plutôt réticents à ces régimes, contrairement à leurs homologues nord-américains. Pourtant, ils en auront de plus en plus dans leur patientèle dans les prochaines années. Le but de ce travail est de faire une synthèse sur les régimes végétariens et végétariens. Dans la première partie, nous définirons ces différents régimes, avec un point épidémiologique. Nous détaillerons les différentes motivations, dont le concept de végétarisme éthique avec les notions de spécisme et antispécisme, qu’il convient de connaître pour comprendre l’aspect psychologique et philosophique des patients végétariens éthiques. Nous ferons aussi des rappels de biochimie et de nutrition puis nous intéresserons à l’alimentation végétale. La deuxième partie sera consacrée aux connaissances des médecins français en nutrition végétarienne, sur le suivi des populations végétariennes à tous les âges, puis nous démontrerons les bénéfices sur la santé de ces régimes et nous en rappellerons les risques de carence. En conclusion, ce travail est destiné à sensibiliser les professionnels de la santé sur les régimes végétariens et végétaliens, à démontrer que bien suivis médicalement ils peuvent avoir un impact bénéfique sur la santé publique et individuelle notamment par leur impact positif sur les maladies chroniques et à prendre en compte le risque de carence en vitamine B12, qu’il convient de supplémenter systématiquement chez les végétaliens.
Faculté : Paris 5
Directeur de thèse : Gwenaël Ruprich-Robert
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Résumé : En France et dans le monde, de plus en plus de personnes adoptent un régime végétarien ou végan. Il existe une grande diversité de régimes, rendant difficile l’analyse et étude de leurs risques et bénéfices. Nous étudierons ces bienfaits et ou complications tout en portant un regard sur le rôle du pharmacien et les médicaments ou conseils qu’il peut apporter. La place du végétarisme et du végétalisme dans l’alimentation et dans la vie d’un individu peut aussi être importante compte tenu du fait que la pratique est entamée afin de répondre à des besoins d’ordre de la santé. En effet, une étude a permis de mettre en évidence le fait qu’en 2016, 5% de la population française suit un régime végétarien et/ou végétalien principalement pour cette raison. Du plus, certaines études ont permis de mettre en évidence le lien entre la non-consommation de produits d’origine animale et la réduction du développement de certaines maladies chroniques. Mais que représentent réellement les régimes végétariens / végétaliens pour les personnes qui les adoptent ? Ont-ils des bienfaits et existe-t-il de potentiels problèmes liés à ces types d’alimentation ?
Faculté : Paris 7
Directeur de thèse : Louise Rossignol
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Faculté : Rennes
Directeur de thèse : Karima Begriche
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Résumé : Un régime alimentaire végétarien se définit par l’exclusion de toutes chairs animales. Un régime végétalien, quant à lui, exclut en plus de la viande tous les produits d’origine animale comme le lait et les œufs. Les études montrent qu’un régime végétarien ou végétalien bien équilibré peut répondre aux besoins nutritionnels élevés des adolescents. Les régimes végétariens peuvent également avoir des effets bénéfiques dans la prévention et le traitement de certaines maladies comme le diabète de type 2, l’obésité, certaines maladies cardiovasculaire (e.g. hypertension, cardiopathie ischémique) et certains cancers (e.g. cancer colorectal). En effet, les personnes suivant un régime végétarien ou végétalien consomment beaucoup de légumes, de fruits, de céréales complètes, de légumineuses, de produits à base de soja, de noix et de graines, riches en fibres et en antioxydants. De plus, les régimes végétariens apportent moins de graisses saturées. Dans le cadre d’un régime végétalien, une supplémentation en vitamine B12 est nécessaire. Combiner différentes sources de protéines au quotidien est important afin d’apporter tous les acides aminés essentiels. Certains micronutriments devront faire l’objet d’une attention particulière tels que le fer, le calcium, le zinc et les vitamines D et B12. L’implication de l’adolescent dans la planification des repas et la préparation des aliments est essentielle à l’apprentissage nutritionnel et au maintien d’une alimentation suffisamment équilibrée et diversifiée. Le pharmacien est un professionnel de santé de proximité et peut être confronté à des adolescents végétariens dans sa pratique. Il a pour rôle d’informer les patients végétariens des possibles déficits, de donner des conseils nutritionnels en conséquence, de proposer une supplémentation adéquate et si nécessaire d’orienter le patient vers une consultation médicale.
Faculté : Tours
Directeurs de thèse : Françoise Bakri / Régis Marson
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Résumé : Les régimes végétariens et végétaliens sont répertoriés dans l’alimentation humaine depuis l’Antiquité, mais ils ont pris un nouvel essor dans les années 2000. Il s’agit de régimes excluant la viande animale de l’alimentation, avec de nombreuses variantes : avec ou sans œufs, produits laitiers, ou poissons, etc. Une alimentation végétarienne ou végétalienne bien équilibrée promet des bénéfices sur la santé : diminution du risque de maladies cardiovasculaires et d’obésité, diminution du risque ou stabilisation du diabète de type II, réduction du risque de survenue de cancers, protection de la santé osseuse. En revanche, lorsque ces régimes sont insuffisamment équilibrés, des carences nutritionnelles peuvent apparaître : carences en oméga 3, carences protéiques, en vitamines B12 et vitamines D, ou encore en fer, calcium, zinc et iode. Ces déficits peuvent avoir des conséquences cliniques et biologiques importantes sur le métabolisme. Ces troubles sont forts de conséquences dans des cas particuliers, comme celui de la femme enceinte et allaitante, du nourrisson à l’adolescent ou encore des personnes âgées ou des sportifs.L’objectif de cette thèse est de permettre aux professionnels de santé, notamment au pharmacien d’officine, d’avoir les clés pour optimiser l’équilibre alimentaire de ces régimes afin de conseiller leur patientèle. Des fiches sont proposées, qui synthétisent les conseils à porter à l’officine.
Faculté : Bordeaux
Directeur de thèse : Arnaud Courtois
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Résumé : Le nombre de personnes adoptant un régime végétarien ou végétalien ne cesse d’augmenter. Ces régimes restrictifs –allant de la consommation de viande occasionnelle à l’exclusion de tout produit d’origine animale – nécessitent d’avoir des connaissances en nutrition afin d’être équilibrés et de couvrir l’intégralité des besoins nutritionnels journaliers. Dans ce cadre-là, le pharmacien doit pouvoir conseiller ces patients afin de les guider dans leurs choix alimentaires pour limiter le risque de carence.
Faculté : Paris
Directeur de thèse : François Mariotti
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Résumé : Dans les pays occidentaux, la consommation de protéines animales, majoritaire, diminue depuis une décennie. Elle est, dans la majorité des cas, associée négativement à différents paramètres de durabilité, et les études modélisant des régimes durables ont montré que les différents paramètres n’étaient pas toujours compatibles. Des régimes améliorant largement différents paramètres de durabilité ont été modélisés, mais la prise en compte de l’acceptabilité culturelle est insuffisante et nécessite des approfondissements. L’objectif de cette thèse était de modéliser des trajectoires acceptables de réarrangement de la consommation de sources protéiques pour augmenter l’adéquation nutritionnelle et d’en évaluer les impacts sur la durabilité. L’étude des consommations de sources de protéines en France a permis de conclure que les apports en protéines sont adéquats pour l’ensemble de la population, mais qu’il existe différents profils de consommation protéique, caractérisés par des niveaux de sécurité nutritionnelle différents. Une étude réalisée en 2018 a permis d’établir que les niveaux de consommation de viande étaient prédits par les attitudes, les normes sociales, et l’auto-efficacité perçue vis-à-vis de la réduction de la consommation de viande. Pour les travaux de modélisation pas-à-pas de l’alimentation, il a été considéré acceptable pour un individu de consommer un nouvel aliment, si celui-ci était largement consommé par des individus au profil de consommation protéique similaire. Cette hypothèse a été validée par une enquête en 2018. Les travaux de modélisation ont permis d’identifier que certaines recommandations alimentaires étaient efficaces pour l’ensemble de la population, mais que d’autres étaient spécifiques à certains profils de consommation protéique, caractérisés par des profils nutritionnels et des répertoires alimentaires spécifiques. Enfin, des modèles ont permis d’identifier que viser systématiquement plus de protéines végétales lors des premières modifications diététiques permet, malgré une adéquation nutritionnelle légèrement plus faible, d’obtenir de meilleurs paramètres de durabilité.