5 thèses et mémoires de santé sur les alimentations majoritairement végétales ont été soutenues en France en 2024.
Médecine
Faculté : Toulouse
Directeur de thèse : Laetitia Gimenez
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Résumé : Contexte : le nombre de français choisissant d’adopter un régime végétarien ou végétalien est en augmentation. Ces régimes aux nombreux bénéfices sur la santé présentent néanmoins un risque de carence en vitamine B12. L’objectif était d’étudier les connaissances et les pratiques des végétariens et des végétaliens concernant ce risque de carence en vitamine B12. Matériels et méthodes : cette étude descriptive transversale a permis de recueillir des informations auprès des végétariens et végétaliens français, via un auto-questionnaire en ligne. Résulats : 1426 sujets ont été inclus. La vitamine B12 ressort en première position parmi les nutriments à risque de carence cités par les participants. 98% des végétaliens et 71,5% des végétariens ont déjà été supplémentés en vitamine B12. Une majorité se supplémente grâce à des compléments alimentaires, pour la plupart achetés sur internet. 3,6% des participants ont recours à de la vitamine B12 prescrite par un médecin. Conclusion : les végétariens et végétaliens ont conscience du risque de carence en vitamine B12 lié à leur alimentation et sont nombreux à utiliser une supplémentation. Le rôle du médecin traitant dans l’accompagnement à une supplémentation de ces patients doit encore se développer.
Faculté : Besançon
Directeur de thèse : Claire-Marie Chappuis
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Résumé :
Introduction : des carences sévères et des décès ont été rapportés en population pédiatrique avec une alimentation exclusivement végétale. Il n’y avait pas de suivi médical. Ce travail étudie l’avis des MG de Franche-Comté sur le végétarisme et le végétalisme en pédiatrie, leurs connaissances, et l’influence sur leur pratique. Matériel et méthodes : L’étude était qualitative. Trois focus groups, et un entretien avec une pédiatre ont été réalisés. Ceux-ci ont été enregistrés, retranscrits avec le logiciel Word, et doublement codés. Résultats : l’alimentation exclusivement végétale est imposée et motivée par éthique animale, écologique, ou effet de mode ; avec de graves risques carentiels. Les MG expriment un manque de connaissances par défaut de formation médicale, et le besoin de recommandations validées. ·une bonne communication est nécessaire pour sauvegarder la relation de confiance et le suivi. Discussion : les données de la science confirment l’avis des MG et le manque de formation. Néanmoins, le GFHGNP et la SFP ont publié des recommandations. Et alors que les MG de l’étude n’orientent vers un spécialiste qu’en cas de signe d’alerte, celles-ci recommandent un suivi spécialisé systématique. Conclusion : des recommandations claires et adaptées à la pratique en médecine générale sont nécessaires ; ainsi que l’accessibilité à des formations. II est pertinent d’améliorer la prévention, le carnet de santé pourrait en être un outil clé.
Faculté : Saint Etienne
Directeur de thèse : Mathilde Pillard
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Résumé : Contexte. Les recommandations nutritionnelles françaises et internationales actuelles incluent l’introduction de viande, poisson et œufs lors de la diversification alimentaire. Les régimes végétariens et végétaliens même s’ils sont suivis par une minorité d’individus excluent ces types d’aliments. Pour diminuer le risque allergique, il existe une fenêtre d’opportunité entre 4 et 6 mois pour introduire les aliments solides, améliorant ainsi la tolérance future. Objectifs. Évaluer l’impact des régimes végétarien et végétalien dès la diversification alimentaire sur les allergies. Méthode. Revue de la littérature par interrogation des bases de données Medline, Lissa archives et Cochrane Library. Toute étude portant sur le régime végétarien ou végétalien des nourrissons et les allergies a été retenue. Les études portant sur la grossesse et l’allaitement ont été exclues. Résultats. L’analyse a porté sur 14 articles inclus. Parmi eux, une étude de cohorte, une étude observationnelle, huit position papers et quatre revues de la littérature. Selon ces études, un régime végétarien ou végétalien bien planifié peut être adapté au développement d’un enfant, il n’y a pas de différence en termes de croissance. Une étude suggère que le régime végétalien est associé à une plus grande prévalence de dermatite atopique. Une autre suggère que l’asthme serait mieux contrôlé avec un régime végétalien. Les données sur les allergies alimentaires traitent majoritairement de l’allergie aux protéines de lait de vache et aux possibles réactions croisées avec les protéines de soja. Tous les résultats étaient de faible niveau de preuve. Conclusion. Notre revue n’a pas permis de conclure à l’existence d’un risque ou bénéfice du végétarisme ou végétalisme par rapport au régime omnivore sur les allergies.
Faculté : Nantes
Directrice de thèse : Alan Fouille
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Résumé :Malgré l’augmentation du nombre de végétalien•nes en France et de la fréquence de leur rencontre en médecine générale, les médecins généralistes peuvent faire face à des difficultés dans leur prise en charge. Cette étude vise donc à faire l’état des lieux de connaissances des médecins généralistes des Pays de Loire sur le régime végétalien et son équilibre alimentaire. 96% des médecins interrogés se déclarent insuffisamment formés aux différents types de régime alimentaire au cours de leurs études. Leurs connaissances sur les risques de carences et les supplémentations nécessaires à un régime végétalien équilibré sont effectivement limitées, mais améliorées par l’utilisation d’outils fiables. Des formations et sources d’informations fiables sont nécessaires pour améliorer les prises en charge.
Faculté : Paris
Directrice de thèse : Martina Bisio
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Résumé : Le nombre de personnes ayant une alimentation à base végétale est en continue augmentation, pour des raisons éthiques, écologiques et de santé. L’alimentation végétale est bénéfique pour la santé et compatible avec toutes les phases de vie, y comprises la grossesse et l’allaitement, à condition qu’elle soit bien équilibrée et supplémentée des nutriments possiblement manquants. L’objectif principal de cette étude était celui d’apprécier en France les connaissances des femmes végétariennes ou végétaliennes pendant la grossesse et/ou l’allaitement, sur les besoins nutritionnels liés à leur régime alimentaire spécifique et, par voie de conséquence, sur les risques de carences nutritionnelles. L’objectif secondaire était de refaire un état de lieux sur le suivi clinique et biologique et sur la supplémentation, à distance de 4 ans de la dernière étude menée sur le sujet. Plus de la moitié des participantes à l’étude estiment que les régimes végétaux ne présentent pas de risque de carence nutritionnelle pour la population en général. Cependant, lorsqu’il s’agit de la grossesse et de l’allaitement, la plupart des participantes végétariennes et végétaliennes pensent que le régime végétarien ne manque pas de certains nutriments, tandis que 3/5 des végétariennes et près de la moitié des végétaliennes estiment que le régime végétalien peut être déficient pendant ces deux périodes. Parmi ceux qui pensent que le régime végétarien peut manquer de certains nutriments pendant la grossesse et l’allaitement (38,49% du total des participantes), plus de la moitié ont donné des réponses correspondantes avec les connaissances actuelles de la littérature pour la plupart des nutriments, y compris les oméga 3 et la vitamine B12. En ce qui concerne le régime végétalien, plus de la moitié des participantes qui pensent qu’il peut manquer de certains nutriments pendant la grossesse et l’allaitement (54,76% du total des participantes) ont donné des réponses correspondantes aux connaissances actuelles de la littérature pour la plupart des nutriments, notamment la vitamine B12. Dans cette étude, il a été constaté que la plupart des femmes enceintes et allaitantes ont consulté leur médecin généraliste pour des questions de suivi médical. Cependant, il a été remarqué que dans certains cas, le médecin n’était pas informé du régime particulier suivi par la patiente, soit parce qu’il n’avait pas posé de questions à ce sujet, soit parce que la patiente avait choisi de ne pas en parler par crainte de sa réaction ou parce qu’elle doutait de ses connaissances dans ce domaine. Un petit nombre de femmes ont décidé de modifier leur régime alimentaire pendant cette période pour qu’il soit moins restrictif, en particulier les végétariennes. Il a également été observé que la plupart des participantes ont pris des compléments alimentaires pendant leur grossesse ou leur allaitement. En conclusion, une bonne communication, un suivi approprié et une alliance thérapeutique forte sont essentiels pour sauvegarder la santé des femmes et de leurs enfants. Le manque de supplémentation surtout en oméga 3 et vitamine B12 en général, et en vitamine B9 pendant la grossesse, peuvent entraîner des conséquences graves. Un prochain travail de recherche pourrait se concentrer à évaluer les connaissances des conséquences des carences nutritionnelles pendant les périodes clés de la grossesse et de l’allaitement
Faculté : Paris
Directrice de thèse : Martina Bisio
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Résumé : Le nombre de personnes ayant une alimentation à base végétale est en continue augmentation, pour des raisons éthiques, écologiques et de santé. L’alimentation végétale est bénéfique pour la santé et compatible avec toutes les phases de vie, y comprises la grossesse et l’allaitement, à condition qu’elle soit bien équilibrée et supplémentée des nutriments possiblement manquants. L’objectif principal de cette étude était celui d’apprécier en France les connaissances des femmes végétariennes ou végétaliennes pendant la grossesse et/ou l’allaitement, sur les besoins nutritionnels liés à leur régime alimentaire spécifique et, par voie de conséquence, sur les risques de carences nutritionnelles. L’objectif secondaire était de refaire un état de lieux sur le suivi clinique et biologique et sur la supplémentation, à distance de 4 ans de la dernière étude menée sur le sujet. Plus de la moitié des participantes à l’étude estiment que les régimes végétaux ne présentent pas de risque de carence nutritionnelle pour la population en général. Cependant, lorsqu’il s’agit de la grossesse et de l’allaitement, la plupart des participantes végétariennes et végétaliennes pensent que le régime végétarien ne manque pas de certains nutriments, tandis que 3/5 des végétariennes et près de la moitié des végétaliennes estiment que le régime végétalien peut être déficient pendant ces deux périodes. Parmi ceux qui pensent que le régime végétarien peut manquer de certains nutriments pendant la grossesse et l’allaitement (38,49% du total des participantes), plus de la moitié ont donné des réponses correspondantes avec les connaissances actuelles de la littérature pour la plupart des nutriments, y compris les oméga 3 et la vitamine B12. En ce qui concerne le régime végétalien, plus de la moitié des participantes qui pensent qu’il peut manquer de certains nutriments pendant la grossesse et l’allaitement (54,76% du total des participantes) ont donné des réponses correspondantes aux connaissances actuelles de la littérature pour la plupart des nutriments, notamment la vitamine B12. Dans cette étude, il a été constaté que la plupart des femmes enceintes et allaitantes ont consulté leur médecin généraliste pour des questions de suivi médical. Cependant, il a été remarqué que dans certains cas, le médecin n’était pas informé du régime particulier suivi par la patiente, soit parce qu’il n’avait pas posé de questions à ce sujet, soit parce que la patiente avait choisi de ne pas en parler par crainte de sa réaction ou parce qu’elle doutait de ses connaissances dans ce domaine. Un petit nombre de femmes ont décidé de modifier leur régime alimentaire pendant cette période pour qu’il soit moins restrictif, en particulier les végétariennes. Il a également été observé que la plupart des participantes ont pris des compléments alimentaires pendant leur grossesse ou leur allaitement. En conclusion, une bonne communication, un suivi approprié et une alliance thérapeutique forte sont essentiels pour sauvegarder la santé des femmes et de leurs enfants. Le manque de supplémentation surtout en oméga 3 et vitamine B12 en général, et en vitamine B9 pendant la grossesse, peuvent entraîner des conséquences graves. Un prochain travail de recherche pourrait se concentrer à évaluer les connaissances des conséquences des carences nutritionnelles pendant les périodes clés de la grossesse et de l’allaitement